Le CNF participe à des réflexions sur l'avenir de l'éducation postsecondaire en français en milieu minoritaire.

Le Congrès annuel du campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, rendez-vous annuel de la francophonie canadienne, s’est tenu les 18 et 19 avril à Edmonton, Alberta. Pendant trois jours, le Collège Nordique, représenté par son Directeur général, Patrick Arsenault, a joué un rôle de premier plan lors de cet événement, affirmant ainsi son leadership et son engagement dans la scène nationale. 

Des échanges sur l’éducation postsecondaire en français en milieu minoritaire. 

Lors de la première journée consacrée à la conférence du grand doyen, l'ambassadrice du Maroc au Canada, Souriya Otmani a eu l’honneur de prendre la parole comme invitée spéciale. Son intervention sur la collaboration entre le Maroc et le Canada dans le domaine de l'énergie verte par exemple a ouvert de nouvelles perspectives sur les occasions de coopération internationale.  

La deuxième journée organisée par le Collège Saint-Jean a vu plusieurs personnes intervenantes se pencher sur l'éducation postsecondaire en français dans les milieux minoritaires. Alexandre Jay, membre du conseil d'administration du CNF, était également présent lors de ce congrès. Il a notamment sollicité la Sénatrice Michèle Audette pour qu'elle aborde plus en détail les liens à établir entre l'apprentissage du français et des langues autochtones. La sénatrice a répondu : « Je suis convaincue que c'est faisable, mais c'est plus difficile quand seulement une ou deux langues sont officielles.» Elle a ajouté que l'apprentissage des langues autochtones devrait être plus souvent crédité. 

Le professeur François Larocque, a répondu à la question cruciale : existe-t-il un droit constitutionnel à l'éducation post secondaire francophone en milieu minoritaire ? Il a souligné le besoin de créer et de recréer une société du savoir dynamique et inclusive. 

Cette journée a également offert une précieuse occasion de réseautage avec des leaders venus de l’Ouest du pays et d’ailleurs, notamment l’Alberta, la Saskatchewan et le Yukon. Patrick Arsenault a été le seul représentant des Territoires du Nord-Ouest, ce qui souligne l'importance de la présence du Collège Nordique dans ces discussions nationales.  

Le recteur de l'Université de Hearst, Luc Bussières, a abordé la question de la pérennité et de l'accessibilité aux programmes postsecondaires, des enjeux également présents dans le Nord de l'Ontario et dans les Territoires du Nord-Ouest. Cette intervention a souligné l'importance des établissements postsecondaires francophones dans les milieux minoritaires, rejoignant ainsi la vision du Collège Nordique. 

Quant à la vice-rectrice adjointe à la recherche de l'Université de l’Ontario français (UOF), Linda Cardinal, elle a mis en avant l'importance de la recherche et de la création en français, ainsi que leur diffusion à travers le pays et le monde. Elle a plaidé pour le renforcement des établissements postsecondaires francophones qui font de la recherche, notamment sur les réalités qui les touchent. Cette perspective s'aligne parfaitement avec la vision du Collège Nordique en matière de développement de ressources d'apprentissage contextualisées. 

Des solutions pour l’éducation postsecondaire  

Patrick Arsenault a aussi participé à l’événement de réflexion organisée par l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA) sur l'éducation postsecondaire en français dans l'ouest du pays. Il a activement contribué aux échanges avec d'autres leaders pour trouver des idées visant à redynamiser l'éducation postsecondaire en français. Selon lui : « Il est essentiel de développer des programmes qui correspondent aux aspirations des jeunes ». 

Un leadership affirmé 

La présence du Collège Nordique au Congrès du Campus Saint-Jean témoigne de son engagement envers l'éducation postsecondaire francophone et de son rôle essentiel dans le développement de solutions innovantes. En tant qu'acteur majeur de la scène nationale, le Collège Nordique confirme son leadership dans la promotion et la pérennisation de l'éducation postsecondaire en français dans les milieux minoritaires.